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Quels sont les secteurs de la franchise les plus rentables ?

Franchise les plus rentables

Se lancer dans une franchise est un choix de vie important.
Cela demande un investissement plus ou moins important et choisir la franchise la plus rentable fait souvent partie des critères de sélection.

Ainsi, les futurs franchisés cherchent à obtenir un retour sur investissement rapide avec des profits maximisés. Mais comment être sûr de mettre son argent dans le bon panier ? Quelles sont les secteurs de la franchise les plus rentables ?

Au moment de choisir des enseignes pour s’engager dans son processus de sélection mutuelle, trois éléments sont à étudier en termes de rentabilité : celle inhérente au secteur d’activité, celle du concept de franchise avec une vision nationale et celle à développer localement par le chef d’entreprise franchisé.

À l’origine, il faut, naturellement, bien comprendre comment se définit la rentabilité d’une entreprise.

Chiffre d’affaires, charges fixes ou variables, excédent brut d’exploitation… Il faut bien comprendre, notamment pour les néophytes, le sens de ces termes pour comparer les secteurs en franchise

Quelle que soit l’entreprise, la formule est simple, même si un brin lapidaire, pour évaluer sa « performance » : Rentabilité de l’entreprise = Chiffre d’affaires – (charges Fixes et Variables).

Généralement exprimé en hors taxe (généralement), le chiffre d’affaires représente l’ensemble des revenus générés au cours d’un exercice comptable, soit le montant des ventes de marchandises, de produits fabriqués, des prestations de services et des produits des activités annexes à des tiers (particuliers, professionnels). Il témoigne de l’activité normale et courant de l’entreprise, de sa dimension selon un modèle communément admis.

Les charges fixes (ou structurelles) représentent les frais réguliers à payer indépendamment du niveau d’activité de l’entreprise : l’amortissement de l’emprunt bancaire, le loyer du local, les salaires des collaborateurs, les honoraires aux différents prestataires (comme l’expert-comptable), l’assurance, etc. 

Autres charges d’exploitation, les charges variables (ou opérationnelles) sont liées au fonctionnement de l’entreprise, donc à son volume d’activité : approvisionnements en marchandises, frais de transports sur ventes, commissionnements sur ventes…

Les charges, fixes et variables, servent, en particulier, à calculer le « point mort » ou « seuil de rentabilité », c’est-à-dire le seuil d’activité minimal à partir duquel l’entreprise commence à gagner de l’argent, ainsi qu’à déterminer les taux de marges.

Or, le principal indicateur de performance d’une entreprise reste l’Excédent Brut d’Exploitation (EBE) – calculé à partir de plusieurs éléments : valeur ajoutée en gestion de trésorerie, salaires et charges sociales, impôts et taxes, etc. – :

  • Il indique le niveau de richesse dégagé par l’entreprise à partir du cycle d’exploitation ;
  • Il offre une visibilité sur la rentabilité économique de l’entreprise, avant tout prise en compte de la politique d’investissement et de financement, au moment du bilan annuel ;
  • Il reste une donnée étudiée par l’établissement bancaire lors d’une demande de financement à la création de l’entreprise ;
  • Il sert d’indicateur dans la méthode d’évaluation du prix de vente d’une entreprise lors de sa cession.

D’autres éléments sont également utiles pour définir la performance de l’entreprise, parmi lesquels :

  • Le chiffre d’affaires par salariés,
  • L’encours client,
  • La marge brute.

Bon à savoir

Dès les premiers contacts avec les établissements bancaires pour la demande de prêt professionnel et la préparation du business plan, le conseil d’un expert-comptable est fortement recommandé. Le regard extérieur neutre de ce tiers sachant permet d’apporter la contradiction sur son domaine de prédilection, en particulier face au franchiseur, sans pour autant être en compétition avec lui.

La valeur du concept est plus importante que la rentabilité globale d’un secteur d’activité.

Dans un secteur d’activité qui ne marche pas en franchise à un moment, certains concepts peuvent s’avérer porteurs. Cela a été le cas au début du siècle avec les terminaux de cuisson, La Mie Câline ayant résisté pour devenir une des enseignes modèles de la franchise. Aujourd’hui, des réseaux de boulangerie artisanale, comme Ange, connaissent un développement exceptionnel.

Et inversement, dans un secteur d’activité particulièrement porteur, des concepts peuvent simplement bénéficier de l’effet d’aubaine, ou encore très bien fonctionné dans les grandes villes et moins bien à de petites et moyennes villes (ou réciproquement, d’ailleurs).

Certains éléments permettent d’estimer la qualité d’un concept, et donc de sa rentabilité, actuelle et future :

  • L’augmentation du chiffre d’affaires des franchisés à périmètre constant (ce ne doit pas être le nombre supplémentaire de nouveaux arrivants dans un réseau qui provoque la hausse) ;
  • Le chiffre moyen d’une unité par rapport à la moyenne constatée dans le secteur d’activité (2 à 3 fois supérieur, dans les meilleurs cas) ;
  • Le développement régulier du réseau sur le territoire national, ce qui profite à la notoriété de la marque (au regard, naturellement, des fermetures observées dans le Document d’Information Précontractuel) ;
  • Le nombre de multi-franchisés (plusieurs points de vente au sein de la même enseigne) et de pluri-franchisés (plusieurs points de vente au sein de différentes enseignes, si la pratique est autorisée par le franchiseur), ce qui montre l’intérêt des chefs d’entreprise pour un concept ;
  • La notoriété de la marque, la différenciation du savoir-faire sur le marché et le talent en matière d’assistance permanente du franchiseur ;
  • Les innovations régulières de l’enseigne – outils, services, type d’emplacement etc…, ce qui permet à l’enseigne de maintenir l’avantage sur la concurrence ;
  • La rentabilité effective du concept, d’après des comptes de résultats réels de franchisés, et non pas de comptes d’exploitation prévisionnels remis par le franchiseur, même s’ils sont sincères et raisonnables (cf. chapitre précédent). Mieux vaut étudier des points de vente ayant atteint leur rythme de croisière, c’est-à-dire au moins après clôture de leur troisième exercice.

Bon à savoir

Le futur franchisé demeure la force majeure de rentabilité de son entreprise, par son investissement personnel au sein de son établissement, par ses aptitudes (délégation des tâches, dépassement des doutes, anticipation de l’avenir) et par sa capacité à prendre des risques en tant que chef d’entreprise.

La rentabilité d’un secteur dépend de plusieurs facteurs, comme son avenir, son développement ou encore sa pérennité

Il ne faut pas impérativement rechercher le secteur le plus rentable, la réussite d’un projet dépendant de plusieurs autres facteurs, et notamment la qualité du futur chef d’entreprise et du concept.

Il convient cependant d’étudier le secteur d’activité sous différents aspects pour estimer son potentiel, comme par exemple :

  • Son avenir : Marché en progression de 7% par an, le secteur des services à la personne, par exemple, connaît un fort besoin dans la population française, étant réputé comme le plus grand gisement d’emplois connu et porté par le vieillissement de la population (1 personne sur 6 âgé de plus de 65 ans à l’horizon 2030). Il bénéficie d’un cadre réglementaire et fiscal favorable, mais propose aussi de faibles marges d’exploitation, compensée par le volume des prestations. 
  • Son développement : L’immobilier reste un marché cyclique, dépendant du nombre de ventes annuelles dans l’ancien, lequel a varié du simple au double au cours des vingt dernières années (aujourd’hui à un sommet historique, avec plus de 1,2 millions de transactions en 2021). Avec une progression moyenne des prix d’environ 150% par rapport à l’an 2000, avec des disparités selon les lieux.
    Après une croissance à deux chiffres, presque insolente, ces dernières années, le marché du bio connaît une contraction depuis l’année dernière. Mais l’alimentaire, incluant les commerces biologiques, constitue toujours le plus fort contingent de franchisés (plus de 15 000) et représente 35% du chiffre d’affaires de la franchise (source : Fédération française de la franchise).

Sa pérennité : Véritablement privilégié par nombre de candidats entrepreneurs, la restauration (rapide, à thème ; 15% des enseignes en franchise) oscille, après les confinements de la Covid, entre tendances positives (hausse de 85% de croissance de la livraison entre 2019 et 2021) et peu encourageantes (baisse de 36% enregistrée par le déjeuner en hors domicile en 2022 en nombre de visites, directement influencée par l’augmentation du télétravail ; source : Snacking 2022).
Cependant, ce secteur, extrêmement concurrentiel, est incroyablement inventif en termes de concept et ne cesse d’innover pour s’adapter aux habitudes de consommation des Français (livraison à domicile via des plateformes, click & collect).

Bon à savoir

Si le candidat à la franchise doit impérativement choisir un produit ou service qu’il aimerait vendre, il peut se confronter, dans la plupart des enseignes, à la réalité de l’activité durant un stage immersion au sein d’un point de vente du réseau.

Alors, soit il observe la clientèle et le back office de l’entreprise, soit il teste le métier à tous les postes (commerce, gestion, etc.).

François Simoneschi – Journaliste en franchise depuis 2006, auteur d’ouvrages (éditions L’Express…) et d’encyclopédies sur le domaine

Comment connaître les franchiseurs
les plus rentables ?

Connaître la rentabilité d’un franchiseur lorsque vous montez votre projet semble primordial. La question reste de savoir comment connaître leur rentabilité ? Cette réponse peut être obtenue de plusieurs façons.

  • En interviewant directement le franchiseur : le salon Les rencontres digitales de la franchise vous permet grâce à son salon virtuel d’être mis directement en relation avec les franchiseurs. De fait, vous avez tout loisir de leur poser la question
  • En analysant la rentabilité à partir du compte de résultat.
    Pour ce faire, vous pouvez suivre les explications de BPIfrance
  • Grâce à la consultation du DIP, entendez par là le document d’informations précontractuelles.

Connaître les franchiseurs sera important pour vous lancer, surtout si vous devez travailler en couple en franchise

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